Poésie un peu triste quand même...

Espoirs chimériques

D'où vient cette douce lumière apaisante
Qui pénètre en mon âme et trouble mes sens ?
Elle ressemble à une chose qui danse
Devant moi comme une étoile méprisante.

Je vois ces roses et ces iris mouvantes.
Elles s'entourent autour de mon corps impuissant.
Les tiges étouffent mes pensées, m'embrassant.
Les épines déchirent ma chair mourante.

Je m'enfonce, épuisée, dans ce grand cauchemar.
Personne ne me tend la main dans ces tourments.
Je n'ai plus foi en rien, je déteste l'amant !

Je ne suis déjà plus, j'ai disparu, adieu.
Je garde toujours en mon coeur, hésitante,
Le fol et vain espoir d'être un jour Vivante.

Le 7 octobre 2003